Comptes de l’agriculture, revenus agricoles

En 2021, la valeur de la production de la branche agricole s’accroît en Bretagne, sous l’effet de l’augmentation des prix et des volumes des produits végétaux, ainsi que des prix des produits animaux. La valeur des produits végétaux progresse nettement, principalement grâce aux céréales.

En 2020, l’EBE (excédent brut d’exploitation)des exploitations bretonnes atteint 95 milliers d’euros, en baisse de 13 % sur un an. En France, cet indicateur suit la même tendance avec un recul de 6,7 %.

En Bretagne, la valeur de la production de la branche agricole, hors subventions, diminue de 0,9 % en 2020, pour atteindre 8,9 milliards d’euros. La baisse s’explique par celle des produits animaux, malgré l’amélioration en produits végétaux.

En 2019, l’Excédent brut d’exploitation (EBE) des exploitations bretonnes atteint 109,5 milliers d’euros, soit une hausse de 35 % sur un an alors qu’au niveau national cette progression est de 1 %. La Bretagne est ainsi la région qui connaît la plus forte progression de l’EBE.

L’Insee publie, en partenariat avec la Draaf Bretagne, une étude sur les revenus des ménages agricoles en Bretagne.

En 2019, la valeur de la production de la branche agricole s’améliore en Bretagne, grâce principalement à la hausse des prix des produits animaux.

En 2018, en moyenne, le Revenu Courant Avant Impôts (RCAI) des exploitations moyennes et grandes en Bretagne s’établit à 36 200 €, soit une baisse de 31 % par rapport à l’année précédente.
Cette baisse résulte principalement de celle de la valeur de la production, en particulier pour les produits animaux, et, pour certaines orientations, de la hausse des charges d’approvisionnement.

En 2018, la valeur de la production de la branche agricole se réduit en Bretagne, en raison principalement de la baisse des prix des produits animaux. Celui du porc chute, en effet, et la valeur produite en œufs de consommation se réduit après une année 2017 favorable.

En 2017, le Résultat Courant Avant Impôts (RCAI) moyen des exploitations agricoles de moyenne et grande taille en Bretagne atteint 53 800 €, soit 35 400 € par Unité de Travail Annuel (UTA). Il progresse de 26 % par rapport à 2016. Ce résultat place la Bretagne en tête des régions françaises.

Les comptes macro-économiques de l’agriculture sont une opération de comptabilité nationale, menée conjointement par l’Insee, pour le niveau national, et par le Service de la Statistique et de la Prospective (SSP), aidé des services régionaux de l’information statistique et économique (Srise), pour le niveau régional.

En 2017, la valeur de la production de la branche agricole se redresse en Bretagne, en particulier grâce à la hausse des prix des produits animaux. Après deux années de crise, la conjoncture s’améliore en moyenne pour les laitiers. La valeur de la production porcine progresse, comme en 2016.

En 2016, la valeur des produits végétaux et celle des produits animaux reculent en Bretagne. La diminution des récoltes céréalières, qui marque l’année 2016 en France, concerne aussi la région. Mais la Bretagne est encore plus affectée par la crise laitière.

En 2015, la conjoncture difficile avec des fluctuations importantes des prix à la production obère le résultat économique d’un grand nombre des exploitations de la région. Les exploitations laitières sont particulièrement touchées. Malgré des résultats en légère progression, la situation des éleveurs porcins reste délicate. Pour 18 % des exploitations bretonnes, le résultat courant avant impôts est négatif. Seules les exploitations en volaille de chair dégagent des résultats en nette progression sur l’année.

Thèmes abordés : compte, RICA et fiscalité

L’année 2015 est marquée par la crise de l’élevage en France pour les secteurs du lait, du porc et des bovins. Dans le même temps, les charges des exploitations agricoles diminuent grâce à la baisse de la facture énergétique et au repli du prix d’achat des aliments pour animaux. La valeur ajoutée de la branche agricole s’accroît alors au niveau national, mais fléchit en Bretagne, région d’élevage particulièrement affectée par la crise.

En 2014, la conjoncture difficile, conséquente notamment à l’embargo russe et à un hiver trop doux, provoque un recul sur les prix à la production affectant le résultat économique d’un grand nombre des exploitations de la région. Deux exploitations agricoles bretonnes sur dix affichent ainsi un résultat courant avant impôts négatif. Les exploitations porcines sont particulièrement touchées. Seules les exploitations en volaille de chair dégagent des résultats en progression sur l’année.