Légumes et fruits

Une filière en difficulté, mais résiliente - L’artichaut occupe une place réduite dans le paysage agricole de la France de 2021 : la filière rencontre des difficultés structurelles et des aléas nuisent au négoce des charnus comme des petits violets.

Une campagne contrastée La saison 2020-2021 en chou-fleur confirme les tendances enregistrées lors de la campagne précédente : baisse des disponibilités, consommation revigorée et une place sur le marché européen confortée.

Un marché qui tarde à s’équilibrer La campagne débute dans le contexte toujours présent de la pandémie de la Covid-19. Le consommateur est désormais coutumier des mesures sanitaires. La demande paraît insensible aux restrictions et affiche un dynamisme que la production peine dans un premier temps à satisfaire, ce qui dope les cours moyens.

En 2020, la Bretagne est la 3e région française légumière des treize nouvelles régions métropolitaines. La production de légumes emploie plus de 7 000 Unités de Travail Annuel (UTA) d’après l’enquête sur les structures d’exploitation 2016, dont 70 % sont des salariés.

Une campagne marquée par la crise sanitaire et les aléas climatiques - La campagne 2020 démarre dans un contexte de crise sanitaire qui modifie les habitudes de consommation, tant sur les variétés privilégiées que sur les circuits de distribution.

Une campagne aux rendements modestes et bien valorisés La campagne primeur débute sur de bonnes bases sur un marché assez fluide. Avec des rendements plus faibles que les campagnes précédentes, l’offre semble en adéquation avec les besoins du négoce à la rentrée.

En 2019, la Bretagne est la 3e région française pour sa surface légumière. L’activité légumière régionale occupe 8 300 Unités de Travail Annuel (UTA) d’après les estimations de l’enquête sur les structures d’exploitation 2016. Les trois quarts sont salariés.
En 2019, les exploitations bretonnes ont produit des légumes frais sur 35 000 hectares. Près de 5 700 ha sont certifiés bio.

Production
le concept de production utilisé est celui de la production récolté stade "départ ferme", c’est-à-dire la production commercialisable. Les superficies détruites et non remplacées sont comptabilisées en surface avec un rendement nul. En revanche la production récoltée intègre les retraiits. Elle s’entend hors jardins familiaux. Elle n’est pas destinée à l’auto consommation.

La dernière enquête sur les structures de la production légumière remontant à 1996, sa réédition en 2005
apporte un éclairage sur l’évolution des structures de la production légumière tant dans ses dimensions
techniques, qu’économiques sur les points suivants :
les structures de production, notamment la part et le type des abris,
les questions environnementales communes aux enquêtes du SCEES,
l’évolution de la population légumière et de la main d’oeuvre depuis le recensement de 2000,
les circuits de commercialisation de la 1ère mise en marché au départ de l’exploitation.

Thèmes abordés : céréales, collecte de céréales, cultures légumières, pommes de terre, oléagineux & protéagineux, cultures fourragères

La Bretagne occupe la première place des régions françaises en surface dédiée aux légumes. Cet ouvrage décrit l’organisation de cette filière, de la production à la transformation.
Extraites d’un Agreste Bretagne de décembre 2001, ces 6 cartes présentent l’évolution des prairies, maïs et légumes par canton entre 1988 et 2000.