Fièvre Catarrhale Ovine (FCO)

La fièvre catarrhale ovine (FCO), également appelée maladie de la langue bleue ou en anglais « blue tongue » (BT), est une maladie virale touchant les ruminants domestiques (ovins, bovins, caprins) et sauvages. Cette maladie est transmise aux bovins, ovins et caprins par des insectes piqueurs - les culicoïdes - dont l’activité est plus importante en été. En France, trois sérotypes sont présents : les BTV8, BTV4 et, depuis le mois d’août 2024, le BTV3. Cette maladie strictement animale n’affecte pas l’Homme et n’a aucune incidence sur la qualité sanitaire des denrées (viande, lait, etc.). Toutefois, ses répercussions économiques peuvent être importantes, directement (les animaux infectés peuvent présenter des signes cliniques) ou indirectement (par la fermeture de marchés étrangers).

Depuis juillet 2025, le nombre de foyers de Fièvre catarrhale ovine (FCO) est en forte augmentation en Bretagne.
Deux sérotypes sont présents : le BTV8 et le BTV3.

Les données sur les foyers recensés (nombre, cartographie) sont mises à jour sur le site internet du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (MASA), accessible à l’adresse :

https://agriculture.gouv.fr/la-situation-de-la-fievre-catarrhale-ovine-fco-en-france

Stratégie vaccinale :

L’État met à disposition des éleveurs d’ovins en 2025 des doses de vaccins pour protéger les troupeaux contre la FCO, sérotype 8. Les éleveurs sont fortement incités à vacciner leurs animaux.
Les éleveurs souhaitant bénéficier de cette campagne vaccinale doivent se rapprocher de leur vétérinaire sanitaire qui se chargera de prescrire, commander et délivrer les doses de vaccins du stock État.

L’agence nationale du médicament vétérinaire a délivré des autorisations de mise sur le marché pour des vaccins contre les sérotypes 4 et 8.
Elle a délivré des autorisations temporaires d’utilisation pour des vaccins contre le sérotype 3 dès le mois de juillet 2024.
Ces vaccins sont disponibles sur le marché privé, en complément des doses mises à disposition gratuitement par l’État.

Le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire rappelle que la vaccination est recommandée, y compris dans les exploitations déjà touchées par le virus. En effet, l’ensemble des animaux ne sont pas contaminés en même temps, le vaccin peut permettre de protéger la partie du troupeau qui n’est pas encore infectée. De plus, pour les animaux déjà en incubation, la vaccination réduit l’excrétion virale et diminue les symptômes.


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